Bonjour, je mets en vente cette peinture d'une hauteur de 38 cm pour 27 cm de large si on ne prend en compte que la partie peinte. Il s'agit d'une superbe huile sur toile non signée, sans doute réalisée durant la deuxième moitié du XIXème siècle (peut-être une école française ou suisse), représentant l'orée d'un sous-bois au petit matin, moment que deux promeneurs ont choisi pour réaliser leur balade. La lumière, douce quelle que soit sa nuance, les teintes bleues du ciel, tendres plus elles se rapprochent de la bordure droite de la composition, parviennent à nous plonger sans difficulté dans ce formidable clair obscur avec les ombres des arbres, tantôt projetées au sol, tantôt dans leurs feuillages. Une mention toute particulière pour le superbe photoréalisme des nuages, tant dans leurs formes que dans leur nuances, soulignant, s'il y en avait besoin, le talent tout à fait réel et remarquable de l'artiste qui est à l'origine de cette ouvre.
La peinture a bénéficié d'une importante restauration réalisée par mes soins ; ainsi les défauts qui apparaissent sur l'avant-dernière photo, tous des manques de peinture, certains étaient à la limite de provoquer des trous dans la toile, ont été arrangés du mieux de mes capacités, n'étant pas restaurateur professionnel, ce qui ne m'a cependant pas empêché d'utiliser du matériel dont a recours une telle personne, par exemple du mastic, que j'ai appliqué sur les différents manques avant de le peindre (il dépasse au verso, ce qui explique les petits grumeaux blancs particulièrement solides aux endroits concernés), ou bien un vernis mat, que j'ai choisi en place et lieu de l'ancien vernis, préalablement enlevé car celui-ci renvoyait des effets de brillance qui avaient tendance à faire ressortir les réparations alors que je cherchais le résultat le plus harmonieux possible, et à créer des reflets ça et là à l'origine de déséquilibres importants dans le traitement de la lumière de cette composition. Parmi les actions les plus notables que j'ai réalisées. Modification de la nuance de la lumière apparaissant dans ce qui ressemblait à une clairière, la faisant passer d'un vert jaune à un vert blanc, pour un résultat que je trouve bien plus intéressant que l'originelle car, au delà de constituer une teinte très agréable, il renforce la puissance du clair obscur et la perspective du chemin, qui débouche désormais, au plus loin de la clairière, sur l'entrée d'un tunnel boisé, mis en évidence par une nuance sombre, que l'on peut ainsi rapporter au nouveau point de fuite de l'ouvre. Toujours dans cette optique de renforcer le clair obscur, ce que j'ai voulu faire ressembler à des cailloux blanchis par l'intensité de la lumière à cet endroit ; la présence de deux nouvelles ombres projetées pour deux arbres juste à droite de la clairière, afin de renforcer le faisceau de lumière arrivant de la clairière. Il apparaissait un désagréable effet de camouflage de brindilles par un nuage, chose que j'ai arrangée en reproduisant une teinte de nuage assombrie ; deux manques répartis en plus petits, présents sur les coins supérieurs gauches et droits ont quant à eux été harmonisés du mieux possible, celui de gauche, une fois encore, avec un effet de teinte assombrie d'un nuage, celui de droite avec un blanc gris semblable à un nuage.
Toutes ces améliorations et/ou réparations s'intègrent particulièrement bien à ce qui était en bon état de conservation, et a représenté pas moins de 15 heures de travail (voir les deux dernières photo pour un aperçu avant-après). Naturellement, vues de près on ne pourrait les confondre avec le contenu d'origine, tout l'intérêt se trouvant à partir de deux ou trois mètres de distance, ce qui aurait de toute façon été le minimum pour profiter pleinement de la composition. L'une de ces réparations, malgré l'application d'un vernis mat, est moins discrète que les autres, il s'agit de celle sur le feuillage d'un arbre, en hauteur, quasiment en dessous du ciel ; j'ai cependant remarqué, et certaines photos sont là pour l'illustrer, que selon la lumière et l'angle de vue depuis lequel nous regardons l'ouvre, la chose s'atténue plus ou moins. Aussi vous reviendra-t-il de choisir l'emplacement le plus approprié possible si vous voulez un résultat optimum. Mis à part ces éléments, la peinture d'origine, malgré d'infimes manques de peinture, et minuscules trous qui n'ont pas été repris (et qui ne se voient que lorsqu'on place le tableau à contre-jour d'un source de lumière), est dans un très bon état de conservation, avec quelques craquelures par endroits très fines et peu profondes, une très bonne tension de la toile hormis à quelques endroits correspondant au plancher de la clairière, un peu au dessus, et au feuillage de l'arbre précédemment cité (légers défauts de tension déjà présente à l'origine), et le cadre, malgré quelques petits manques de stuc et usures de la dorure ça et là, présente encore très bien, et a bénéficié de légères retouches là aussi réalisées par mes soins afin de maquiller les deux manques de stuc et de dorure les plus flagrants sur le côté droit (changements visibles sur les deux dernières photos).
La peinture encadrée présente une légère fente entre le châssis et l'encadrement, discrète, et une trace ancienne d'un ancien encadrement sur la bordure droite, par endroits, tellement discret qu'il apparait à peine sur certaines photos ; quant à la trace de ce même ancien encadrement qui apparaît au niveau du ciel (avant-dernière photo), j'ai réussi à l'enlever. À noter au verso une très ancienne étiquette qui montre qu'il est sans doute passé dans une salle des ventes. Les photos ont été prises sous un puits de lumière crée par mon velux, par un temps d'après-midi délivrant une douce lumière d'hiver.
Après de nombreux tests je me suis rendu compte que le rendu des couleurs sur les photos 2 à 5, avec le matériel qui est le mien, est celui qui restitue le plus fidèlement celui que l'on peut observer dans des conditions que la plupart des gens pourraient considérer comme "normales", à savoir qui proposeraient un bon compromis entre source de lumière suffisante et couleurs nuancées sans excès. Notez cependant que les écrans d'ordinateurs ou de téléphones portables autre que les miens, et selon leurs luminosité et contraste, peuvent venir plus ou moins modifier les résultats auxquels je suis parvenu. Ces éléments à l'esprit, vous pouvez néanmoins considérer mes clichés comme des sources suffisamment représentatives de la réalité, dans des conditions d'observation semblables à celles décrites plus avant. Avis aux collectionneurs, aux personnes attirées par les articles vintages, les curiosités, les objets de décoration, ou tout simplement admiratives de leur beauté intrinsèque! C'est une excellente idée de cadeau L'envoi sera fait avec sérieux, à moins que vous ne préfériez une remise en mains propres, tout à fait possible si vous effectuez le déplacement.
ATTENTION : Tous mes envois incluent une assurance proportionnelle à la valeur du bien. Aussi, afin que celle-ci soit prise en compte, est-il impératif, si le carton est (suffisamment) endommagé, que vous refusiez le colis auprès du personnel du point relais ou du livreur, selon le mode d'envoi choisi, avant que celui-ci ne scanne le bon d'envoi ou n'effectue toute autre opération consistant à confirmer que vous avez bien récupéré le colis ; par conséquent demandez à bien vérifier l'état du carton, en n'omettant aucun endroit, avant que celui-ci n'agisse. Si votre refus de réception est formulé le colis sera conservé par le point relais ou le livreur afin de m'être retourné, en vue d'une vérification du service de livraison visant à signaler la responsabilité du livreur et à rendre l'assurance effective (éléments glanés sur le site de Mondial Relay et de la Poste).
Si la livraison s'effectue dans votre boîte aux lettres car les dimensions du colis le permettent, sans remise en mains propres donc, avec la Poste, et que le carton est endommagé, vous devrez le ramener au point postal le plus proche de chez vous sans l'avoir ouvert. Veuillez noter que dans tous ces cas de figure il se peut que vous pensiez, pour n'importe quelle raison, que l'objet à l'intérieur du carton demeure en parfait état et donc que vous acceptiez la remise du colis - ou de ne pas vous rendre au point postal le plus proche -, mais les services de livraison comptent sur le facteur erreur, ce qui au passage les arrange bien puisque, je le répète, l'assurance n'est alors plus effective pour cause d'avarie ; moins de dépenses pour eux donc! Et ne comptez pas non plus sur un "secouement" du colis afin de déterminer si l'objet est cassé ; sauf si il est en verre ou en céramique le bruit de casse est imperceptible.Si vous avez des questions ou désirez davantage de photos, n'hésitez pas à m'en faire part Je vous remercie.